Peintre de formation, Adolphe Jean Marie Mouron se fait connaître grâce à son travail de graphiste pour des affiches publicitaires. Il signe à partir de 1922 ses créations du pseudonyme de Cassandre.
En Angleterre au XIXe siècle, le développement de l’imprimerie, de la presse et la réclame suscite la création de nouveaux caractères. Vincent Figgins, un contemporain de Thorne et de Caslon IV, dessine les premiers modèles de capitales dites égyptiennes, dotés de larges empattements rectangulaires et qui se caractérisent par l’absence de pleins et de déliés des lettres traditionnelles. Lire la suite
HISTOIRE DE LA TYPOGRAPHIE – Giambattista Bodoni (Didones)
Le travail de l’imprimeur italien Giambattista Bodoni (1740-1813) se situe dans le prolongement de celui des Didot. Né en 1740 d’un père imprimeur, il est formé très tôt au métier de typographe. Lire la suite
En France, c’est la famille Didot qui domine l’art typographique à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le premier imprimeur de la famille est l’ancien libraire François Didot. Ami de l’abbé Prévost, il se rendit célèbre en publiant tous les ouvrages de ce dernier. Lire la suite
Histoire de la typographie – John Baskerville et William Caslon (Réales)
Au XVIIIe siècle, la censure qui pèse sur les imprimeurs de Grande-Bretagne se relâche progressivement, ce qui amène au développement de l’imprimerie. S’inspirant des caractères hollandais en usage à l’époque, le fondeur William Caslon grave autour de 1720 le premier caractère anglais qui prendra son nom , le Caslon. Lire la suite
Histoire de la typographie – Claude Garamont (Garaldes)
Claude Garamont poursuit l’œuvre de Geofrey Tory comme imprimeur du roi. Il est l’un des premiers typographes à commercialiser ses fontes, contrairement à l’usage en vigueur à l’époque, qui voulait que les polices gravées dans un atelier soient réservées à ses propres publications. Lire la suite
Histoire de la typographie – Alde Manuce et Griffo (Francesco Raibolini)
Alde Manuce, qui succède à Nicolas Jenson à la suite de son beau-père, Andrea Torresani di Asola, est lui aussi resté célèbre pour les innovations qu’il a apportées au domaine de l’impression typographique, il sera notamment à l’origine des premiers « petits livres de format portatif » ancêtres des livres de poche que nous connaissons aujourd’hui, réalisés par souci d’économie.Lire la suite
Avec la renaissance, la culture et l’écrit sortent progressivement de la sphère ecclésiastique. Le mouvement Humaniste, qui se diffuse dans toute l’Europe à partir du XVIe siècle place l’Homme au centre de l’Univers. Lire la suite
Au début du XVe siècle, l’urbanisation, la croissance économique qui stimule les échanges au niveau européen, l’existence d’une littérature nationale dans plusieurs pays et le développement des universités contribuent à former un artisanat laïc du livre manuscrit, qui se développe en même temps que les lecteurs se font plus nombreux. Lire la suite
Maximilien Vox, typographe français, a créé en 1952 une classification qui, à l’opposé de toutes les autres, n’était pas formelle mais historico-culturelle. Donc nous n’examinons pas le type ou la forme du caractère seulement mais leur liaison avec l’esprit de l’époque qui les ont vu naître.
Cette classification, adoptée par toute la profession du monde des Arts et Industries graphiques, permet de faire entrer dans une de ces familles tous les caractères actuellement sur le marché ou, tout au moins, par le principe d’addition de définitions, de pouvoir décrire tous les caractères.Lire la suite